Dépressive, elle n’a jamais vraiment pu s’extraire de sa dualité, entre respect des traditions et émancipation. Elle y arrivera en quittant son mari Ted Hugues, après qu’il l’a trompée. P
Une vie pleine de souffrance intérieure
Douée pour l’écriture, elle écrit son premier poème à l’âge de 8 ans. M
Quelques années, elle obtient une bourse d’études dans le très select collège pour filles, le Smith College, où elle en sortira diplômée avec une mention très bien.
Pour décrire toute cette période, les scènces du spectacle sont très animées. On voit défiler au rythme des décors mobiles toute l’enfance et l’adolescence de Sylvia. A
, ils vont pouvoir se consacrer l’un et l’autre à l’écriture.
Espoirs et désillusions
Magnifiquement interprétée, la scène est juste saisissante et la musique vous fait monter les larmes aux yeux, parce qu’à ce moment-là, la vie de Sylvia est scellée. Encore ce matin, en écoutant le vinyle produit pour l’occasion avec An Pierlé et son quartet, je n’ai pu retenir l’émotion qui m’étreignait.
Face aux difficultés quotidiennes, au succès montant de son mari, et ses désillusions, elle alterne colères et dépression, n’arrivant plus à écrire pour elle. Pendant ce temps-là, Ted Hughes avance.
Elle s’enfonce chaque jour un peu plus dans son désespoir. La mélancolie l’emporte. Le mariage s’effrite
Le spectacle proposé par Fabrice Murgia est juste sublime. Il retrace la vie de Sylvia Plath. qui mit fin à ses jours en 1963.